Interview toujours Solid Mag
T.S : Salut Lory comment vas-tu ?
L.C : Je vais super bien ! Super heureuse de pouvoir faire part de ma petite histoire, et de ce que j’aime faire, de ma passion : la photographie.
T.S : C’est par hasard que l’on s’est rencontré ! Ou mieux c’est Orlena qui nous a parlé de toi.
L.C : Oui, effectivement ! C’est par hasard que nous nous sommes rencontrés. C’est Orlena qui vous a parlé de moi, et je lui en suis très reconnaissante car aujourd’hui je me retrouve dans une interview que vous m’accordez. Et d’ailleurs ce fut un réel plaisir de vous rencontrer, c’était un très bon moment … !
T.S : On veut une définition du mot girly…
L.C : Bien évidemment girly fait reference au mot girl en anglais donc à « fille » … Mais « girly » c’est plus qu’un therme ! C’est comme une sorte de rubrique spécifique à nous les filles !
T.S : Il paraît que tu es à l’IRAVM…
L.C : Oui tout à fait ! J’ai passé le concours lors de la deuxième session, en septembre. Très heureuse lorsque je l’ai appris, j’ai eu mon concours. J’ai pu ainsi intégrer l’école. La rentrée et les débuts des cours se sont super bien passés, et jusqu’à présent tout se passe bien. La diversité des cours est géniale, on touche à tout les domaines concernant l’art. Mon but est de réussir mon année de l’a valider et d’aller de l’avant en décrochant le diplôme.
T.S : Depuis quand as-tu démarré la photographie ?
L.C : Il n’y a pas vraiment de date précise où je peux dire voilà tel jour, ou du moins à telle période, je décide de démarrer la photo, de m’y mettre … Pour faire court, depuis « gamine » je baigne dans la photo. En vérité je dois tout à mon père. Jeune, il pratiquait déjà la photographie. Il fit une école des Beaux Arts (celle de Brest en Bretagne) pour y apprendre l’art au sens général mais surtout la photographie et l’architecture. Ainsi, durant toute sa jeunesse et jusqu’à aujourd’hui, il pratique la photographie. Il l’a pratique mais en tant que passion. Une passion à laquelle j’ai été visiblement très sensible et pas indifférente … J’ai encore ce souvenir où petite, je m’infiltrais dans notre salle de bain pour être avec mon père lorsqu’il développait ses négatifs dans le noir complet avec son labo …
T.S : Que recherches-tu à travers tous ces clichés, ces séances, ces rencontres etc…
L.C : Il y a tellement de choses à dire ! Je cherche tout d’abord et par dessus tout à satisfaire mon besoin de prendre des photos ! Mais aussi à rencontrer des personnes, donc évidemment : des personnalités (et quelles personnalités !) Je cherche aussi à capturer des moments tel que des fou rire, des moments de séduction, une sensibilité, un regard (qui souvent en dit long..), une émotion, une envie, tout ce que peut envoyer le regard comme message ! (Le regard mais aussi le corps !) Enfin, je cherche par dessus tout à partager ma passion, partager ces clichés realisés, des personnalités caractérisées par une photo.
T.S : Lumière, couleur, noir et blanc, cela t’évoque quoi ?
L.C : Lumière et couleur : cela m’évoque tout simplement ce que je vois directement lorsque je suis derrière mon appareil photo lors de prise ! Une intensité de couleur, une diversité de lumières, des couleurs et lumières qui ne sont jamais les mêmes.. ! Tout ce que j’aime ! C’est là, la beauté d’un endroit ou d’une personne photographié dans un lieu précis. Malgré le cadre qui lui est exactement le même (physiquement parlant) et qui ne change pas (à moins de faire face à une catastrophe naturelle…) la photo que l’on capturera ne sera jamais la meme. Le noir et blanc, me rappelle la découverte de la photographie, les tout premiers clichés, les photos qui ont du caractère, que ce soit paysage ou portrait. Le noir est blanc c’est plus qu’une simple photo, c’est cassement un mythe !
T.S : Qu’est-ce-qui convint un modèle de poser pour toi ?
L.C : Dans mon cas il ne s’agit pas que le modèle soit beau/belle pour qu’il pose pour moi, meme si j’avoue que la plupart des modèles qui ont posé pour moi sont quand même beaux … ! Mais je souhaite avant tout que le modèle dégage quelque chose. Qu’il dégage une émotion, un ressenti, un vécu aussi, qu’il ait du charme, qu’il ait du “chien” comme on dit ! C’est fascinant l’émotion que peut dégager un regard, je ne souhaite pas avoir des photos neutres, banales, sans caractères, sans rien … Je souhaite vraiment qu’il se passe quelque chose.
T.S : Certains photographes s’intéressent à la mise en scène. Et toi tu en penses quoi ?
L.C : Cela dépends. Je suis « pour » et « contre » . Mais avant tout il faut surtout prendre ma critique en tant que critique de photographe AMATEUR. Je ne suis pas contre la mise en scène, s’il s’agit de photo à thème ou à but précis. Par exemple : la promotion d’un produit où celui-ci sera mis en valeur selon un cadre, une posture, un événement, etc donc, selon une mise en scène. Ou encore, lors de photos à thème tel que : amour, romance, glamour (par exemple) le modèle adopte par conséquent une posture, une certaine élégance car il y a un enjeux, un thème. Neanmoins je prefere prendre des photos où le modèle est libre de faire ce qu’il veut, où il s’exprime, où il se fait plaisir ! Ainsi, durant la prise de photos, à l’occasion le modèle explosera de rire, puis passera du rire, au regard séduisant, puis enfin au sentiment de bonheur/joie. Dans tous les cas il n’y a pas de « barrières » de style à ne pas aborder etc …
T.S : Parlons un peu de la séance de photos sous marines avec Orléna. D’abord pourquoi faire des photos sous l’eau ?
L.C : Il y a pleins de réponses a cette très bonne question ! Déjà la réponse qui semble être la plus logique, est qu’effectivement, il y a peu de « shooting » realisés sous l’eau. La plupart, pour ne pas dire tous, ont comme support « la terre » . J’ai une véritable envie d’originalité, de singularité, de changement de vision des photos, d’unicité ! De plus, lorsque je prends en photo un modèle sous l’eau, avec l’ajout de matières tel que des vêtements, robes, ou encore draps (ou autres), le tissus au contact de l’eau devient gracieux, charmant, délicat, léger,raffiné … Si en plus le modèle joue avec cet aspect et par exemple se laisser couler, tourbillone dans l’eau, puis soudainement s’arrête tandis que les vêtements et cheveux suivent le mouvement la photo prend ainsi un tout autre sens, il y a une sensation de vie, une certaine délicatesse …
T.S : C’est quand même éprouvant physiquement pour le modèle.
L.C : A pour ca oui ! Il faut que le modèle plonge, qu’il pose sous l’eau, donc, reste en apnée tout en ayant le soucis d’avoir une tête « potable si je puis dire »… C’est-à- dire d’éviter d’avoir les joues gonflées d’air, les yeux fermés et plissés, le nez « froissé » pour que l’air ne rentre pas … Et cerise sur le gâteau, selon le vêtement (si il y a), le modèle peut rencontrer un handicap pour nager. Si il est accompagné d’une longue robe, ou encore longue chaussettes, ou encore de talons (pourquoi pas ?) la nage pour rester hors de l’eau lors de conseils que je peux pressier au modèle s’avère nettement plus difficile.
T.S : Tu plonges avec une bouteille ?
L.C :Je ne plonge pas ENCORE avec une bouteille ! Mais j’ai comme projet d’acquérir un matériel de base pour plonger dans de meilleures conditions, c’est-à-dire : une bouteille, un masque, ainsi qu’une ceinture de plomb. T.S : Il faut être plutôt rapide pour déclencher une photo sous l’eau… L.C :Il faut être ultra rapide et réactif ! Car il ne faut pas oublier que sous l’eau on a vite tendance à remonter à la surface, donc les prises de photo sous l’eau sont assez rapides (à moins d’avoir comme dit précédemment une ceinture de plomb, mais c’est surtout que la pose que le modèle fait sous l’eau est unique. Il faut donc être un minimum réactif pour pouvoir capturer ce moment, tout en se souciant du cadrage. Car une photo où il manque un bras, une jambe.. Ce n’est pas une photo complete comme on dit « il y a un truc qui manque, un truc qui cloche » .
T.S : Tu es fascinée par l’eau…
L.C : Oh oui, l’eau est un élément fascinant, l’effet que peut donner l’eau en contact avec des matières est merveilleux et peut s’avérer surprenant.
T.S : Il faut compter environ combien de temps pour une séance photo sous marine. Et cela dépend de quoi ?
L.C : Une séance photo sous marine peut être très rapide comme elle peut se relever très longue. Pour le shooting avec Orlena, il a duré à peu près 2h. Nous avons rencontré les deux problèmes clés à ne pas rencontrer lors d’une séance photo ! C’est la raison pour laquelle cette séance a été longue. Tandis que lors d’une précédente séance, où il y avait les deux éléments que je vais expliquer plus bas, il ne m’a même pas fallut 15 minutes pour faire de bons cliché sous l’eau. Pour faire de bons clichés sous l’eau cela dépend de deux éléments. Que ce soit une séance sous marine où les photos sont prises au large, en bord de mer, ou dans des bassins, il vaut mieux préférer une eau assez net et claire. C’est-à-dire, pure, sans particules, sans algues, sans sables qui stagnent dans l’eau : tout est une question de visibilité, de netteté, et de pureté pour le rendu. Le deuxième élément primordial est la lumière. Cela parait au premier abord logique, m’enfin c’est vraiment impératif. Sans lumière l’eau est sombre, ainsi l’utilisation du flash est le second recourt m’enfin le modèle étant loin (pour pouvoir le cadrer dans son intégralité) le flash n’agit pas sur le modèle. De plus sans lumière une photo n’est absolument pas lumineuse, elle est fade, neutre, sans charme.
T.S : Heu sinon tu écoutes quoi comme musique ?
L.C : Et bien sinon j’écoutes un peu tous les genres de musique, que ce soit dancehall, pop, house, zouk en passant par la soul ! (Car je joue aussi de la guitare hihi) j’écoute un peu tous les styles !
T.S : Au fait pourquoi Lory C ?
L.C : Pourquoi « Lory C » ? Tout simplement parce que je m’appelle Lory et que mon nom commence par un C 🙂
T.S : Portrait, paysage, photo sous marine etc… Tu as une préférence pour un type de photo ?
L.C : Je n’ai pas vraiment de préférence pour un type précis de photo, non. Certes il y a un type de photo que je fais plus que d’autres (les « shootings » par exemple) mais je n’ai pas de préférence. J’adore la photo au sens large, actuellement j’ai tendance à photographier des personnes, des couchers de soleil, paysages, animaux, objets divers, à faire des photos de paysages de nuits aussi, du light painting aussi, bref … ! Je n’ai pas vraiment de préférence.
T.S : Quel matériel utilises-tu ?
L.C : Pour la plupart des photos que je fais j’utilise comme boitier : un Nikon D90, j’ai aussi un Nikon D7000 (je l’ai depuis cet été). J’ai un trépied, que j’utilise surtout pour les paysages (panoramiques) ou photos de nuits (light painting) c’est un trépied gitzo (celui de mon père, merci papa hihi). J’ai aussi une multitudes d’optiques, ainsi que des filtres, flash, et bien sûr mon olympus pour les photos sous marines. Voici le matériel que j’utilise le plus souvent, après j’ai toujours mes premiers bridges, premiers reflex, ainsi que mon premier appareil photo sous marin qui avait un caisson (Un konika minolta). Enfin, comme dit précédemment, de part mon père qui lui aussi est passionné je bénéficie d’une multitude d’optique argentique qu’il a depuis des années ! Et, avec le Nikon D7000 90% des optiques argentiques qu’il a, on peut les utiliser. Car le boitier est « compatible » avec les optiques. Prochainement, je dois faire l’acquisition de nouveau matériel pour encore plus de nouveautés et surprise ! A suivre ….
T.S : Encore merci d’avoir joué le jeu de l’interview.
L.C : Merci à vous Toujours SOolid de m’avoir accordé du temps, de m’accorder cette interview (qui m’est très cher :’) ) et de vous êtes interessés a moi ! Ce fut un réel plaisir de joué le jeu de l’interview. J’espere avoir répondu a un maximum de question ! Merci à tous, et j’espère que mon « travail » continueras de plaire ! J’invite ceux qui ne me connaissent pas à suivre mon travail sur ma page facebook qui est la suivante : Lory Coat ! Merci à tous !
Page Facebook Orlena : http://bit.ly/PageFacebookOrlenaB
Lien de l’article : http://www.toujoursoolid.com/Lory-C