Interview Compétences et Talents

Crédit photo : Marie Brion

« Lory Coat » – une jeune femme qui sublimait la vie.

À 23 ans, cette jeune martiniquaise nommée Lory Coat est une grande amoureuse de la photo. Telle une artiste, elle capture des moments de vie, les sublime et nous les partage…Découvrez son portrait.

Peux-tu te présenter ?
Je m’apelle Lory, j’ai 23 ans et je suis passionnée de photographie.

Depuis quand fais-tu de la photographie ?
Depuis toute jeune je suis dans ce milieu. Mon père est lui-même un passionné de photo, il a fait l’école des Beaux Arts à Brest, en Bretagne. Alors forcement quand je suis née le virus m’a vite attaqué ! Dès très jeune j’avais en bouche des pellicules, je traînais dans le labo photo et j’étais régulièrement le modèle de mon père.

As-tu fais une formation de photographe ?
Absolument pas, c’est encore une fois mon père qui m’a tout appris ! Tout s’est fait naturellement, je m’y suis rapidement intéressée et avec le temps il m’a transmit son savoir.

Quel est ton type de photographie préféré ?
Question difficile…J’aime autant photographier les paysages que les personnes. J’adore la nature, surtout ce qui gravite autour de la mer, l’eau ou la plage ; mais j’aime également capturer les instants de doute, bonheur, joie, pudeur ou hésitation.

Que souhaites-tu exprimer à travers la photo ?
J’espère exprimer un sentiment d’apaisement, d’émerveillement, de béatitude, de bonheur. Je crois que c’est la plus grande des satisfactions…Réussir avec une photo à déclencher une émotion, un souvenir, un moment précieux !

Comment choisis-tu tes sujets ?
Je réponds aux demandes extérieures ou sinon mes proches deviennent mes sujets. Après selon certains projets, je peux faire appel à des personnes que je connais de vue, mais qui ne sont pas des ami(e)s.

Quel type de préparation fais-tu avant de photographier ?
Il y a une importante préparation à faire au niveau du matériel…Je dois vérifier mes chargements de batterie, la capacité de stockage de mes cartes et la totalité de mon matériel se trouvant dans le sac photo.
Le jour de la séance, je dois m’assurer que la météo est bonne et/ou que mon modèle est disponible et prêt !

Photographies-tu avec une idée en tête, ou te laisses-tu porter par les occasions qui se présentent ?
Cela dépend, il m’arrive de partir à l’aventure, sans idées précises. Je me laisse porter par « le vent ». Je découvre des criques, des endroits inconnus, etc. Mais il m’arrive également de savoir exactement ce que je veux.

Avec quels équipements travailles-tu actuellement ? Appareil photo, objectifs, ordinateurs, accessoires…
J’ai actuellement 3 différents boîtiers Nikon, 7 optiques, un kit studio et un caisson pour faire des photos sous l’eau. Concernant le traitement des photos, j’utilise un Macbook.

Concernant les droits d’auteurs, quelles mesures as-tu déjà utilisé ?
J’utilise la signature sur les photos…Mais cela reste difficile de ne pas se les faire voler. J’ai tenté différents types de signatures : des visibles aux plus discrètes. J’ai également testé les logos. Actuellement, je pose ma signature dans un endroit stratégique, de façon à ce qu’elle ne soit pas supprimée.

Te sens-tu plus technicienne ou artiste ?
Plutôt artiste ! Je passe plus de temps à photographier, m’aventurer, rechercher et créer. J’ai des notions en retouches mais ce n’est pas vraiment « mon truc ». Cependant, je respecte ceux qui le font et ont des connaissances dans ce domaine…Même si je préfère les photos plus naturelles.

Y a-t-il une technique particulière que tu pourrais partager ?
Technique je ne sais pas, mais astuce oui ! TOUJOURS avoir deux cartes SD dans son sac photo, et de la même manière toujours avoir une batterie de secours !

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaiterait se lancer ?
Je ne peux que lui conseiller de se lancer ! La seule chose qu’il faut garder en tête est que la photo n’est pas un domaine évident. Elles sont régulièrement soumises aux critiques. Il faut savoir écouter et comprendre ces critiques.

Penses-tu que la jeunesse Antillo-Guyanaise a le potentiel pour faire partie, artistiquement parlant, « des plus grands » ?
Oui pour moi il n’y a aucune raison que cela ne soit pas le cas ! Et j’espère que la jeunesse Antillo-Guyanaise brillera !

Selon toi les artistes qualifiés ou semi-qualifiés se doivent-ils d’aider ces jeunes et les soutenir dans leurs projets ?
Ce serait vraiment cool ! Avoir un coup de pouce n’est jamais de trop !

Lien de l’article : http://bit.ly/InterviewCompetencesEtTalents

– Propos recueillis par Priscilla Philémont-Montout –